Apprendre à s’écouter, dans ma définition, c’est pouvoir sentir, dans chaque décision que nous prenons pour notre vie (les toutes petites comme les très grandes), si celle-ci est « bonne » pour nous ou non.

Pour prendre des décisions, nous avons besoin de notre mental (qui réfléchit, calcule, rationnalise – c’est indispensable) mais aussi, d’écouter nos envies, nos désirs, nos rêves. Et là, parfois nous ressentons du conflit en nous, car notre cœur et notre cerveau, ne sont tout simplement pas d’accord ! C’est là que les difficultés commencent.

Qu’est-ce qu’une bonne décision ?

Si ça peut enlever un peu de pression (que nous sommes souvent les seuls à exercer sur nous-mêmes !) je vous partage trois pensées qui ont souvent été facilitantes pour moi.

1 « Je prends la meilleure décision, pour moi, à l’instant T, avec les moyens dont je dispose pour le faire ».

En d’autres termes, je fais de mon mieux, et j’avance, même si je n’ai pas toutes les réponses au moment ou je le fais. Je ne sais pas de quoi est fait demain, mais en ce moment, c’est de cela dont j’ai besoin.

En quoi cette pensée peut-elle être aidante ?

Une des difficultés qui nous pousse à prendre des décisions est de NE PAS savoir comment cette dernière va impacter notre vie. Je parle bien sûr des décisions importantes, celles qui vont influencer nos vies futures :

Exemple, je postule à des offres d’emploi, trois entreprises ont retenu ma candidature, mais laquelle des trois est la mieux pour moi ? Comment vais-je choisir ?

Quand vous prenez une décision, vous avancez, quelque soit l’issue. Cela vous laisse la possibilité de réajuster (et de ne pas culpabiliser) si demain votre choix ne vous convient plus (d’où l’adage, « il n’y a que les c**** qui ne changent pas d’avis), car chaque jour, vous évoluez et changez ! Même si la décision s’avère ensuite ne pas être la plus adaptée, vous avancez sur un chemin, vous êtes en mouvement. Le mouvement, c’est de l’énergie, c’est la vie.

Parce que ….

2. Ne pas choisir, c’est faire un choix.

Parfois, bloqués par la peur et les questionnements, il semble plus facile de ne pas choisir.

Pour reprendre l’exemple ci-dessus, le non-choix serait de rester dans mon entreprise actuelle et de renoncer aux trois offres d’emploi que l’on me propose, par peur de décider et de faire le « mauvais » choix.

Mais en faisant cela, vous faites tout de même … un choix. Qui vous impactera dans votre vie future, puisque vous resterez dans quelque chose qui ne vous convient pas, juste parce que la peur vous pousse à ne pas agir. Vous finirez par ressentir de la frustration. Et resterez bloqués dans votre situation qui n’évolue pas, immobilisés.

3. Ce qui est bon pour moi, ne l’est pas pour quelqu’un d’autre !

Ça parait tellement logique… mais souvent, la peur de l’inconnu et le besoin de se rassurer nous poussent à demander des conseils à notre entourage.

« Que ferais-tu dans mon cas » « est ce que je prends la bonne décision ? » Prendre appui auprès de vos proches et chercher du soutien, c’est humain et essentiel. Le danger serait de tenir compte de tous les avis que l’on vous donne et de vous sentir perdu, pire, de prendre une décision qui va à l’encontre de vos convictions. Souvenez-vous donc que même si vos proches vous veulent du bien, ils ne sont pas à votre place, et vous seul(e) pourrez prendre la décision qui est « la plus juste pour vous à l’instant T ».

Vous l’aurez compris, ce n’est jamais tout blanc ou tout noir. Une bonne décision, c’est simplement de sentir en soi, au moment où nous la prenons, que c’était le plus « juste ».

Trouvez ici l’article sur les 3 clés pour une meilleure écoute de Soi

Parfois, nous traversons des périodes de vie ou les choix sont difficiles.

Dans ces étapes, le rôle du thérapeute n’est pas de faire des choix pour vous, mais de vous accompagner avec des outils, pour que vous puissiez avancer.

Vous pouvez me poser vos questions en me contactant ici.